Plutôt qu’un grand discours oral, voici résumés les 9 grands principes
éditoriaux qui guident notre démarche rédactionnelle
1 - Positiver et valoriser l’environnement scolaire et périscolaire :
la communauté éducative est un ensemble dynamique, il s’y passe des choses,
des initiatives sont menées (par les profs, par l’encadrement, avec les élèves,
avec des partenaires extérieurs...) : il faut relater cette réalité qui montre
que l’école est un milieu dynamique qui n’est pas là (que) pour contraindre.
Ce faisant, valoriser l’engagement et la citoyenneté : dans l’école par des
initiatives internes ou via des dispositifs extérieurs, hors de l’école
(initiatives locales ou dispositifs nationaux), démocratie lycéenne...
Je n’ai pas peur d’employer les grands mots en disant que nous pouvons
participer à notre mesure à l’éveil citoyen.
2 - Participer à la formation de l’esprit critique sans oublier que dans
« esprit critique » il y a aussi « esprit »... Nous ne cédons pas à la
facilité de toujours voir les aspects négatifs de la réalité et d’entretenir
complaisamment des schémas de persécution et de discrimination de la jeunesse ;
cela ne nous empêche pas de stigmatiser aussi cette réalité lorsqu’elle repose
sur des faits.
3 - Dans cet état d’esprit, quels que soient les sujets abordés,
nous ne proposons pas du prêt-à-penser, mais nous voulons
donner à penser.
4 - Nous ne devons pas être « complaisants » avec le système éducatif,
mais « bienveillants ». Les conditions d’exercice des personnels étant
de plus en plus difficiles, nous pouvons participer, lorsque les sujets
s’y prêtent, à mettre en valeur ces personnels en expliquant leurs rôles,
fonctions et contraintes (rubrique « À quoi sert-il ? »).
5 - La présentation et la mise en valeur des sujets (titre, chapô, intertitres,
illustrations, iconographie, encadrés... bref tout ce qui concoure à
l’attractivité et qu’on appelle aujourd’hui « l’editing ») est capitale
car sinon ils ne seront pas ou peu lus.
6 - Nous ne sommes pas des pédagogues, ce sont les enseignants. Nous n’émargeons
pas sur leurs compétences et leur mission : nous ne donnons pas des cours.
En revanche, nous pouvons proposer des outils et des conseils en matière de
méthodes.
7 - Trouver un ton qui utilise à la fois certains codes propres au lectorat,
sans faire de concessions sur les règles de base du langage : l’objectif
est d’être lu (« écrire pour être le haut, avec des sujets d’actualité,
qui parlent aux collégiens/lycéens sans racoler.
8 - Notre mode de diffusion par abonnement est une opportunité :
ne dépendant pas du secteur marchand , nous ne sommes pas tenus de
faire des sujets « racoleurs » pour vendre, nous avons une liberté de choix
et de traitement des sujets dont nous voulons profiter pour tirer vers le haut,
sans pour autant ennuyer (c’est là toute la difficulté), d’où l’utilisation
d’un minimum de codes qui renvoient parfois à un langage familier (ex. :
le terme « bahut » comme synonyme de collège ou lycée). Pour faire simple :
des concessions sur la forme facilitent l’accès au fond.
9 - La diversité des profils du lectorat du second degré est telle que nous savons que
certains sujets intéresseront, d’autres pas. Nous balayons dans chaque numéro un
spectre de sujets et de rubriques destinés à nous adresser au plus grand nombre,
malgré l’exigence de ces sujets. Ce spectre peut aller, dans un même numéro à
« À quoi servent les collectivités locales » et quelques pages plus loin
« Tokio Hôtel, le phénomène rock de l’année ». Il est important de valoriser
la culture ados (dans un effet miroir qui montre qu’elle est digne d’intérêt)
tout en lui faisant côtoyer des sujets plus sérieux. Ainsi, les uns peuvent
amener à lire les autres.
A votre service.
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